Jusqu'ici tout allait bien...

Trop bien peut-être?
Nous avions retrouvé notre motivation du premier jour, avions bossé les deux dernières semaines jusqu'à pas d'heure (parfois aidés par le papa de Valy) afin de préparer la pose du carrelage de la sdb, dont devait se charger mon (Nancy) papa.
Samedi, petite baisse de régime: Valy a mis une journée presqu'entière pour parvenir à préparer le système d'évacuation de la douche (qu'il avait pourtant déjà pré-préparé avec son papa jeudi soir). Marie et moi-même avons péniblement tenté de décaper les plinthes arrachées aux murs à gauche à droite (c'était pas une priorité, mais comme je voulais pas la laisser toute seule de son côté, je me suis dit que ce serait moins pénible que le reste et toujours utile pour un futur lointain dans lequel nous serons proches du déménagement). Fin de journée, passage du grand chef Beaupain qui nous annonce que ça va pas être évident de poser proprement les dalles de 60*60 que nous avons choisies pour la sdb (le sol est loin d etre droit, contrairement à ce qu'on pensait), et que le plafonnage des murs n'est pas nickel non plus. Mais, en grands optimistes, on perd pas courage. Jusque-là, tout roule donc plus ou moins, même si on est un peu tristes de pas avoir avancé aussi bien que les jours précédents: pré-déception...
Dimanche, pendant que je suivais un cours de massage métamorphique (ça je vous expliquerai en direct pour ceux que ça intéresse), Valy et son papa devaient préparer les montants de la douche pour que mon père puisse venir carreler le lendemain (aujourd'hui, lundi, donc). Malheureusement, le système ne se réduisant pas au montage des montants mais imposant le montage des parois entières, ils durent vite abandonner leur projet. Et par là même le projet de carreler les murs de la douche. Première vraie déception, donc.
Deuxième déception/frustration lors de mon retour du massage méta: ils avaient rentabilisé leur temps en bouchant les fissures de plafond des chambres que j'avais préalablement ouvertes pour y poser une bande adhésive et ensuite replafonner... en oubliant de mettre dans les trous ladite bande... Bref, faudra recommencer si on ne veut pas que le plafond se refissure comme nous l'avais annoncé le plafonneur (là j'ai l'air calme, je dois avouer qu'hier ma patience en avait pris un coup et que je l'étais nettement moins).
Et troisième déception (de taille) ce matin: mon père, après avoir posé qqs carrelages, s'est aperçu que jamais ceux-ci ne seraient droits avec la base existante... Seule solution envisageable vu la situation sur place: casser tout le sol existant, pour ensuite recouler une chape. Bref, postposer la pose de notre bien-aimé carrelage. Heureusement que les papas s'y sont mis à deux pour arracher le tout, et que je n'ai suivi tout ça qu'en théorie...
Il n'en reste pas moins qu'après avoir travaillé comme des dératés pendant deux grosses semaines, on se retrouve finalement à revenir en arrière.
Comme quoi, les travaux, c'est loin d'être un long fleuve tranquille...